Patrimoine
Patrimoine
EGLISE NOTRE-DAME (fin du XIè, XIIIème et XIXème siècles)
Jusqu’à la révolution, cette église est placée sous le patronage du chapitre de Bayeux. Les parties les plus anciennes, à savoir la nef et la base du clocher, datent de la fin du Xième siècle ou du début du XIIème siècle. Elles sont construites « en écailles » ou opus spicatum, c’est à dire avec les moellons disposés en épi. Cette technique est caractéristique des constructions romanes de la partie occidentale du Calvados.
STELE DE CHARLES LE VACHER
Le monument tombal à découpe pyramidale est relativement original dans la région, mais le XIXème siècle est la grande période de mise en scène des sépultures, et cette influence pseudo-orientale est de mode à l’époque. Les tombes sont celles de Charles le Vacher, décédé en 1827, et de son épouse Madeleine Babey, décédée en 1835. Des écharpes, délicatement nouées face à face, symbolisent l’union du couple après le trépas.
TOMBE DE L’ABBE DUBOSQ
L’abbé Dubosq (1856 – 1946) reste vivant dans la mémoire des habitants du pays, aussi bien pour son travail en tant que prêtre de la paroisse que pour son activité de photographe. Le « curé-reporter » photographie ainsi, de 1880 à 1930, des scènes du quotidien, de la rue, de la mer et de la campagne, avec un humour et une modernité étonnants. A partir de 1893, il publie une collection de cartes postales qui, en présentant de façon très complète les divers visages du Bessin, est une sorte d’inventaire du patrimoine culturel.
PORCHE DE LA FERME DE L’EGLISE
La ferme de l’église est une ferme fortifiée qui dépendait du chapitre de Bayeux. La grange aux dîmes est d’ailleurs située juste en face. Ce portail est composé d’une porte cochère et d’une porte piétonne, comme c’est souvent le cas dans le Bessin, où presque toutes les fermes d’importance possèdent un porche monumental.
CHATEAU DU BOSQ
Bâti sur des fondations médiévales encore visibles au niveau des douves, ce château est l’ancien fief du Bosq et de Moon relevant de la baronnie de Saint-Vigor. Il date du XVIIIème siècle, mais son aspect actuel vient surtout des travaux effectués de 1893 à 1896 pour le comte de Potigny par un architecte du vésinet, J.JEAN.
FERME DU CHATEAU DU BOSQ
Cette ferme, qui a son pendant en vis-à-vis, peut laisser croire qu’elle est l’un des rares témoignages d’architecture à colombage du Bessin, où les batisses de pierre et de moellons sont la norme. En fait, les pans de bois ne sont qu’un décor de façade. Le bâtiment, agrandi au début du Xxème sièclen n’est sûrement devenu une maison d’habitation qu’à ce moment-là. La partie la plus ancienne, se situant sur la gauche, est pavée d’un dallage de céramique rouge attribuable au XVIIème siècle.
CHATEAU D’ESCURES
(La Chenevière)
Le XVIIIème siècle est une époque riche en construction de grandes demeures, le plus souvent séparées des bâtisses agricoles. La distinction entre le « seigneur » et ses terres devient visible dans l’habitat, aussi bien par son architecture que par sa localisation géographique. C’est une façon d’assurer la reprise en main du territoire après la fin de l’Ancien Régime. Ce château s’est agrandi, petit à petit, d’abord par l’ajout de deux pavillons latéraux au début du XIXème siècle, puis par la construction de sa tour au milieu du XIXème siècle ? Celle-ci peut être attribuée à Jean-Louis Pascaln architecte parisien réputé à l’époque. C’est la famille Manneville qui fait construire la chapelle, dédiée à Saint Michel, en 1891.
LA TOUR DU MANOIR DE COMMES
Le manoir de Commes date du XVIème siècle, mais il a connu de nimbreuses reconstructions depuis lors. La tour, l’ajout leplus récent, est une copie en taille réduite de la tour aux Voleurs, située à Caen. Cet édifice témoigne de l’engouement pour le style médiéval et la fantaisie au début du XXème siècle.